Les chiffres clés

Par convention et pour éviter les doubles-comptes, les données France ci-après incluent la totalité des vols intérieurs et la moitié des vols internationaux.

 

Transport aérien

On considère ici uniquement les émissions de l’aviation commerciale source TARMAAC, y compris APU.

L’activité du transport aérien en France sans double-compte [6] s’est élevée en 2019 à 179,6 millions de passagers, en hausse de +4,2% par rapport à 2018, un ensemble fret et poste de 2,44 millions de tonnes (-2,9%) et un nombre de passagers équivalents-kilomètres-transportés (convention ½ croisière) de 300,8 milliards de PKTeq (+2,6%), pour 1,57 million de vols commerciaux (+2,5%).

 

Emissions de CO2

Les émissions CO2 du transport aérien (aviation commerciale) en France ont été en 2019 de 23,4 millions de tonnes (+2,6%), dont 2,1 Mt pour la phase LTO (9,2%), 0,3 Mt pour les APU (1,1%) et 20,9 Mt pour la ½ croisière (89,7%).

Avec 4,8 Mt en 2019, la part du transport intérieur dans les émissions de CO2 du transport aérien France est de 20,5%, dont une proportion importante liée à la desserte de l’Outre-mer (2,7 Mt). Depuis 2000, les émissions de CO2 pour le trafic intérieur métropole sont en nette diminution (-27%). Les émissions du transport aérien international 2019 (18,5 Mt de CO2) représentent 79,5% des émissions du transport aérien France, en progression de +40% par rapport à 2000, pour un trafic à +79% (en PKTeq).

co2_2019.jpg

Millions de tonnes CO2 2000 2010 2015 2016 2017 2018 2019
Intérieur métropole 2.9 2.1 2.0 2.0 2.1 2.1 2.1
Métropole/OM et OM/OM 2.6 2.2 2.3 2.4 2.5 2.7 2.7
International MC 4.5 5.5 5.9 6.1 6.3 6.5 6.7
International LC 8.7 10.2 11.2 10.9 11.1 11.5 11.8
Total France - trafic commercial 18.8 20.0 21.4 21.4 21.9 22.8 23.4

Calcul DGAC/TARMAAC - Emissions CO2 Transport commercial

 

Emissions unitaires de CO2

Entre 2000 et 2019, les émissions de CO2 ont progressé de +24,5% pour un nombre de PKTeq en augmentation de +66,4%. Le développement du trafic aérien s’est ainsi accompagné d’une amélioration continue de son efficacité énergétique : diminution (-25,2%) des émissions de CO2 unitaire (en kg de CO2/ PKTeq), soit une décroissance moyenne de -1,5% par an. On notera que cette tendance estimée avec TARMAAC intègre plusieurs facteurs contributifs, notamment évolutions de flotte, hausse de l’emport moyen et modification des réseaux d’exploitation.

co2u_2019.jpg

Millions de tonnes CO2 2000 2010 2015 2016 2017 2018 2019
Intérieur métropole 176.3 150.9 131.5 130.0 127.5 128.8 124.7
Métropole/OM et OM/OM 88.6 72.4 65.8 66.2 65.5 65.2 63.9
International MC 144.6 113.1 101.3 100.8 96.8 93.9 92.5
International LC 84.3 70.9 73.9 72.0 69.6 69.2 69.9
Total France - Trafc commercial 103.7 84.4 82.3 81.2 78.7 77.6 77.6

Calcul DGAC/TARMAAC - Emissions unitaires Transport commercial

 

Secteur aérien dans son ensemble

Selon les données d’inventaire (valeurs recalées par les ventes de carburant aviation en France), les émissions totales de CO2 pour l’ensemble du trafic aérien, incluant l’aviation commerciale (avec APU) et l’aviation non commerciale (de l’ordre de 4%) se sont élevées à 24,3 Mt en 2019 (chiffre provisoire, estimation DGAC d’après les ventes de carburant aéronautique), en augmentation de 4,2 % par rapport à l’année précédente.

Millions de tonnes CO2 2000 2010 2015 2016 2017 2018 2019 (*)
Intérieur y compris OM 6.1 4.7 4.7 4.8 5.0 5.3 5.4
international 14.6 16.2 17.5 17.2 17.5 18.0 18.9
Total secteur aérien (France) 20.7 20.9 22.2 22.0 22.5 23.3 24.3

Emissions CO2 récalées sur vente carburant aéronautique - Périmètre France - Source Citepa format CNUCC [11]

NB1 : 2019 provisoire estimation DGAC d'après ventes CPDP
NB2 : on note une évolution de l’écart entre les ventes de carburant et les carburants estimés par le calcul (tableau précédent). Cet écart peut avoir plusieurs origines : limite du modèle TARMAAC, effets de stockage et/ou de transport de carburant, périmètres, estimation de la consommation des vols non commerciaux, etc.
NB3 : l’inventaire national, et donc les chiffres ci-dessous, sont établis avec un facteur émission CO2 égal à 3,15 pour le kérosène (chiffre qui devrait être réajusté à 3,16 à compter de l’année prochaine)

 

Selon l’inventaire national des émissions 2018 [11], la part du secteur aérien imputée à la France selon la convention CCNUCC (trafic domestique) dans les émissions de CO2 [de GES] soit 5,29 Mt [5,34 Mt] représentait respectivement 4,0% [4,0%] du secteur des transports (131,8 Mt) [133,5 Mt] et 1,6% [1,2%] des émissions totales attribuées à la France (338,3 Mt) [452,2 Mt].
 

En réintègrant les soutes internationales (aériennes et maritimes) dans les bilans [10], le secteur aérien avec 23,3 Mt de CO2 [23,5 Mt de GES] représente respectivement 14,9% [14,9%] des transports et 6,4% [4,9%] du total CO2 [GES] France.

NB : valeurs entre [] = émissions de GES exprimées en CO2 équivalent (cf. onglet "Comment ça marche").